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Thread: Le cauchemar des antidepresseurs

  1. #1
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    Le cauchemar des antidepresseurs

    Bonjour,
    Je vais avoir 62 ans et suis atteinte de spasmophilie et de crises d'angoisse depuis l'âge de 32 ans. A cette époque un traitement au LORAZEPAM à raison de 1 mg le soir, 0,50 mg le matin et 0,50 mg le midi. Ce traitement me convenait très bien et je fus contrainte de le poursuivre pendant 23 ans en raisons d'événements pénibles et angoissants dans ma vie personnelle et professionnelle. A 55 ans j'essayais de me sevrer mais peut-être trop rapidement, vers la fin du sevrage les crises d'angoisse réapparurent. Mon médecin, qui avait déjà tenté à plusieurs reprises de me donner un antidépresseurs ISRS, (traitement auquel je m'étais vivement opposée du fait que je n'avais jamais été dépressive mais seulement très anxieuse) a profité de la circonstance pour refuser de me represcrire la benzodiazépine anxiolytique que je prenais précédemment et qui me réussissait fort bien et m'a prescrit, sans me donner le choix, de l'escitalopram : j'ai pris cette abominable drogue pendant six ans. Au début j'ai eu d'énormes effets secondaires (nausées, fatigue intense, etc..) puis cela s'est un peu amélioré, au bout de quelques mois je suis descendue de 20 mg à 5 mg par paliers de 5 mg à raison de 15 jours à chaque diminution, avec naturellement l'accord de mon médecin. Si les effets sur l'angoisse ont été assez sensibles, en revanche les nausées se sont poursuivies et j'ai commencé à avoir des problèmes de sommeil agité avec des cauchemars et des sursauts pendant mon sommeil, au point de me déboîter une épaule à plusieurs reprises et de donner des coups de pieds à mon mari. Je me réveillais en sursaut plusieurs fois dans la nuit avec la sensation de perdre la respiration. Mon médecin, malgré mes plaintes à ce sujet ne voulait rien entendre et me disait que "c'est le prix à payer !!!!" et refusait de m'aider à me sevrer de cet horrible médicament.
    Au bout de cinq ans de traitement ce traitement ne me fit plus d'effet : les crises d'angoisse revinrent, accompagnées de transpiration intense et de palpitations qui m'ont fait redouter une hypothyroïdie : des examens effectués ont révélé un taux d'hormone normal mais toutefois cinq nodules étaient apparus à la thyroïde de façon récente car une échographie effectuée quelques années auparavant n'avait révélé aucun nodule. Le plus gros des cinq nodules mesure 20 mm et j'ai dû me soumettre à une biopsie qui s'est révélée négative.
    Mon médecin a augmenté mon traitement SEROPLEX à 10 mg pour "me calmer".....!!!!!!! En fait j'allais de plus en plus mal et mon médecin continuait à nier les effets de ce médicament. Toutefois lorsque je me suis mise à avoir des hallucinations j'ai insisté pour être sevrée. Mon médecin a alors consenti à me represcrire du TEMESTA comme précédemment, me recommandant de ne le prendre que le soir car disait-il "c'est pire que l'alcool", moyennant quoi il me dit d'arrêter du jour au lendemain le SEROPLEX. Pendant un mois tout se passa bien j'avais retrouvé la forme, le calme : j'étais heureuse d'être enfin sevrée, prenant seulement un TEMESTA 1mg le soir et un quart de TENORMINE contre la tachycardie. Au bout d'un mois, les crises d'angoisse sont réapparues ainsi que des symptômes atroces que je pourrais qualifier de dépressifs (alors que, j'insiste bien sur ce point, je n'avais jamais été dépressive auparavant) : crises de larmes, sensations extrêmement pénibles que je ne saurais décrire avec précision tellement je me sentais mal : coliques, spasmes dans tout le corps, sensations de chute comme lors des trous d'air en avion, sifflements d'oreilles, éblouissements et sensibilité à la lumière, agitation extrême, idées bizarres ; mon médecin, alors consulté, refusait de me prescrire du TEMESTA dans la journée et j'étais de plus en plus fatiguée : il me represcrivit le SEROPLEX : là ce fut des crises d'angoisse absolument atroces, mon mari m'avait emmenée au marché de Noël à la Défense et j'ai vraiment failli m'évanouir au milieu de la foule tellement j'étais mal. Je pris donc la résolution de consulter un nouveau médecin, un médecin assez âgé et très humain, spécialiste en gériatrie, qui m'aida à me sevrer sur plusieurs mois et me prescrivit la dose de TEMESTA telle que je l'avais prise pendant 23 ans, en outre j'ai consulté un spécialiste de la spasmophilie qui après de multiples examens m'a prescrit des oligo-éléments, je prends en outre des comprimés d'aubépine et des oméga 3. J'ai terminé mon sevrage de SEROPLEX au mois de mars 2012, je me sens nettement mieux, mais néanmoins je ressens des troubles musculo-squelettiques de type tendinite (j'en ai eu pendant toute la période où je prenais le SEROPLEX), me voici maintenant avec des troubles de l'articulation de la machoire : ainsi que vous l'expliquez, je ressens une foule de symptômes et j'ai l'impression qu'une fenêtre s'ouvre et se referme par moment : des périodes de mieux et des périodes où cela ne va pas. Néanmoins cela va de mieux en mieux mais je pense qu'il n'est pas exagéré de penser que plus de deux ans vont être nécessaires pour échapper aux effets nocifs de cet antidépresseur. Par ailleurs je ne pense pas pouvoir, étant donné mon âge, me sevrer de l'anxiolytique et d'ailleurs je n'ai nullement l'intention de tenter quoi que ce soit en ce sens : mon nouveau médecin m'a rassurée à ce sujet et m'a indiqué que je n'avais pas grand risque à prendre 2 mg de TEMESTA par jour. Toutefois le SEROPLEX m'a apporté beaucoup plus de problèmes que de bienfaits et je regrette vraiment de l'avoir pris car j'ai conscience que cela m'a enlevé beaucoup de ma vitalité et de ma joie de vivre, j'espère vraiment être un jour débarrassée des effets pénibles qui me poursuivent jusqu'à ce jour.

  2. #2
    Founder Sheila's Avatar
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    Bienvenue, Martine!

    I had to put your text through Google translator, so my understanding of what you wrote is approximate.

    I am so sorry that you have had such a bad experience with the antidepressant Seroplex / escitoprolam / Lexapro. You have had a classic, terrible experience with doctors and psychotropic medications.

    That is very shocking that you dislocated your shoulder in your sleep! I believe it. I had extreme muscle tension during my taper off Paxil, and awoke daily with my head tilted all the way back, and I couldn't tilt it forward for an hour or so.

    You completed your taper off Seroplex in March 2012. You are right to expect that it will take some time for your body to recover fully from the damaging effects of the drug, but you *will* heal.

    Please let us know how we can help you with your healing.

    Meds free since June 2005.

    "An initiation into shamanic healing means a devaluation of all values, an overturning of the profane world, a peeling away of inveterate handed-down notions of the world, liberation from everything preconceived. For that reason, shamanism is closely connected with suffering. One must suffer the disintegration of one's own system of thought in order to perceive a new world in the higher space."
    -- Holger Kalweit

  3. #3
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    Bienvenue Martine,

    you choose to stay on temesta, it is a benzodiazepine, you were so long on, it would be difficult to taper, but it is your choice; i know a few people who stay on a benzo for life, i know unfortunately also many people who can no more stay on it and have to taper it, being in hell
    spasmophilie is crisis of anxiety and is only recognized in France, others countries speak of a sort of anxiety
    as you say , it often needs 2 years for your symptoms to go away
    12 years paxil(9 years only 10 mg) - cold turkey(1,5 month) and switch celexa tapered 1 year 20 mg
    62 years old - for GAD - 4 years 3 months meds free [since april 2009]

    vegetables soup - orange (vit C) - curcuma - some meat or fish

  4. #4
    French Café Moderator Cosette123's Avatar
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    Hello Martine! Welcome among legal drugs victims...Here we all are on the same boat,we all have suffered and continue to suffer but we try to stay confident.When one of us is in a wave (Old symptomes coming back)) he always finds here the understanding and the friendship he needs.
    I am 4 years and 2 months off Paxil(Deroxat) :I quit cold turkey in may 2008 and it was pure hell like for you with the same symptomes .And I still have major problems :the worse are the neurological problems (Ataxia: I cannot walk alone,I have rigidity in the left side of my body). I have NO HELP from my doctor who doesn't understand me and wants to put me again on SSRIs.
    I live day after day and I have hope to feel better one day because I have had real improvements since last year.

    Bienvenue Martine parmi les victimes de drogues légales.
    Ici nous sommes tous dans le même bateau,nous avons tous souffert et continuons à souffrir mais nous essayons de garder confiance.Lorsque l'un d'entre nous est dans une "vague"(Retour d'anciens symptomes) ,il trouve toujours ici la compréhension et l'amitié dont il a besoin.
    J'ai arrêté brutalement le Paxil(Deroxat) il y a 4 ans et 2 mois en mai 2008 et ce fut un véritable enfer comme pour vous, avec des symptomes identiques.Et j'ai toujours des problèmes majeurs:le pire étant l'ataxie :je ne peux pas marcher seule,j'ai une rigidité dans le côté gauche du corps.Je n'ai AUCUNE AIDE de la part de mon médecin qui ne me comprends pas et veut me remettre sous AD.
    Je vis jour après jour en ayant l'espoir de me sentir mieux un jour car j'ai eu de réelles améliorations depuis l'année dernière.
    Severe anxiety since childhood .SSRIs for OCD.
    Major traumatism in my life:Prozac during short periods.
    Deroxat (=Paxil) during 7 years.
    Three unsuccessful atempts to quit.
    Deroxat free since may 2008 (Cold turkey )

  5. #5
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    Hey, Martine! Welcome to IAWP. Congratulations on completing your taper off of that drug. You will be improving. It may take some time, but our bodies have incredible healing abilities. Be patient. We're here to help you whenever needed. Take it step by step.
    Last edited by Luc; 07-31-2012 at 11:33 AM.
    Keep walking. Just keep walking.

  6. #6
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    Bonjour et merci de vos réponses,

    Je n'ai pu vous répondre car j'étais en vacances en Italie.

    Je vous tiens au courant de l'évolution de mon sevrage SEROPLEX.

    Je vais mieux mais, néanmoins, c'est encore loin d'être parfait et je n'ai pas retrouvé l'énergie et le dynamisme qui étaient les miens avant mon traitement par
    cette horrible drogue. Je continue à souffrir de tendinite dans un genou malgré une infiltration que m'a fait mon médecin. Mais ce qui m'inquiète le plus, ce sont
    des craquements de mâchoire qui sont apparus il y a un peu plus de deux mois. Mon médecin m'a adressée à une kinésithérapeute spécialisée dans ce genre de
    pathologie : elle a trouvé que j'étais très crispée sur le plan musculaire, ce qui ne m'étonne pas du tout ; elle pense que j'ai une luxation réductible du
    ménisque de la mâchoire et me fait des massages et me fait faire des exercices de gymnastique des mâchoires. Par ailleurs, ma dentiste pense que c'est ma dent
    de sagesse incluse qui me cause tous ces problèmes (c'est vrai qu'en plus j'ai une cloque de sang sur la gencive à l'emplacement où devrait sortir la dent de sagesse et celle-ci semble prête à sortir d'après la radio panoramique qui a été faite), donc elle préconise de faire extraire cette dent.
    Toutefois, la kinésithérapeute me déconseille vivement de faire procéder à cette extraction qui, selon elle, pourrait aggraver la luxation du ménisque et la rendre irréductible et entraîner de sérieux problèmes pour ouvrir la bouche. Donc, je ne sais trop que faire. Pour ma part je suis convaincue que ces problèmes de
    mâchoire font partie des troubles musculo-squelettiques qui n'ont cessé d'affecter tout mon corps depuis la prise des A.D. J'essaie de me dire que cela n'est que temporaire et que je vais guérir, mais c'est dur, très dur, et le moral n'est pas tous les jours au rendez-vous !!!!!!!! Je peux vraiment dire que ces anti-
    dépresseurs isrs sont de nature à transformer un être en bonne santé en un malade chronique : je pense très sincèrement que ces produits devraient être
    interdits de vente par les autorités de santé car leurs inconvénients dépassent de beaucoup les maigres effets positifs qu'ils sont censés produire. j'aimerais
    savoir si quelqu'un parmi vous a subi ces problèmes d'articulations temporo-maxilaires qui sont extrêmement pénibles, invalidants et angoissants.
    Merci beaucoup de votre compréhension.
    Cordialement.

  7. #7
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    Hey, Martine. It's good to know that you're improving, even despite the still present symptoms. You need to stay patient - those will be clearing up, too.

    Yes, ADs hurt us not only emotionally, but destroy physically. Many people report having terrible physical problems with their teeth (cracking, losing enamel), gums, everything. Many suffer from bruxism. In withdrawal, everything is dramatically weakened, including bones. But our bodies are able to heal from it. I truly believe that both your emotional and physical state will be getting better and better.

    As for any medical procedures, I'd have those done only if it was absolutely needed. Some dentists and surgeons are always eager to cut, but the problems very often come from hormonal imbalance that those drugs cause - our entire body suffers from dysautonomia. And it's only time that can correct it. It must be said though, of course, I don't know your whole medical story, so I cannot say anything in 100%. The final decision always belongs to you.

    Let us wait and see if anyone of us here experienced similar problems to yours. Take care! :)
    Keep walking. Just keep walking.

  8. #8
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    hi Martine,

    i had temporarly problems with mouth, today dry mouth and ear inflamation death; i have also muscle deteriorate tensed espescially in spine and ribcage shoulders, legs, and neck recently ; all this is from deroxat; i never had muscles problems, it is classic in withdrawal
    in your case i would not do a surgery, i would wait 1 or 2 years and see then; i totally agree your point of vue about sri,

    hello Martine,
    j'avais temporairement des problèmes avec la bouche, aujourd'hui bouche sèche et inflammation oreilles, j'ai aussi des muscles de la colonne vertébrale et de la cage thoracique, épaules, pieds et récemment cou; tout cela est du au deroxat, je n'avais aucun problème, c'est du classique en post sevrage
    dans votre cas je ne ferai pas de chirurgie actuellement, j'attendrai 1 ou 2 ans et je verrai après; je suis d'accord sur votre point de vue à propos des SRI
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  9. #9
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    Bonjour, Martine –

    I am glad to hear you are getting better!

    I have had severe jaw tension (only on the right side) off and on throughout recovery. After having the tension for a long time, my “bite” eventually got off alignment. In other words, I can’t close my teeth and have the upper and lower ones meet correctly. You can see the misalignment easily comparing the front upper and front lower teeth.

    This is clearly due to severe muscle tension from neurological / endocrinological disarray from medications. I also massage and gently stretch my jaw, like you. This helps a tiny bit. But, mostly, we need to wait for the chemical changes that will allow greater muscle relaxation.

    My muscles in my back and neck were bad and these have improved greatly. My jaw is the worst remaining muscle tension. A dentist once told me that jaw tension is extremely common in neurological damage.

    I would wait, if I were you. I believe this problem will correct itself.

    One stretch I recommend – hold your mouth open in a gentle stretch for 30 seconds, close mouth, repeat. Do not stretch hard – that will backfire and tense things up.
    Meds free since June 2005.

    "An initiation into shamanic healing means a devaluation of all values, an overturning of the profane world, a peeling away of inveterate handed-down notions of the world, liberation from everything preconceived. For that reason, shamanism is closely connected with suffering. One must suffer the disintegration of one's own system of thought in order to perceive a new world in the higher space."
    -- Holger Kalweit

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